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Diane Shisk

 

Réflexions sur le retour à la Co-écoute en face-à-face

Pour trouver la meilleure façon d'envisager une réunion en face-à-face, nous devons affronter ce que la pandémie de COVID-19 a révélé, et le décharger : L'intelligence humaine en action, ainsi que les détresses et les inégalités structurelles de nos sociétés qui ne peuvent plus être ignorées.

DÉCHARGER SUR LA PANDÉMIE DE COVID-19

Nous pouvons décharger sur les points suivants :

Nous pouvons décharger sur ce que la pandémie a été pour nous.

Il s'agira notamment de se souvenir des premiers jours de la pandémie et de le décharger. Nous pouvons considérer la pandémie comme une nouvelle blessure. Nous pouvons également travailler sur notre détresse initiale que la pandémie a réactivée.

À quoi ressemblait notre vie pendant la pandémie ? Vous souvenez-vous de la peur, lorsque personne ne savait ce qu'était le COVID-19 ou ce qui permettait au virus de passer d'une personne à l'autre ? Pouvez-vous vous souvenir de la peur de la mort ; du chagrin face aux pertes massives ; de la colère face aux inégalités manifestes et anciennes qui ont été révélées ?

Nous pouvons également observer les élans de solidarité, de générosité, d'amour et de courage. Nous pouvons nous pencher sur l'inventivité des individus et des groupes de personnes travailleuses (tels que les personnels de la santé, les personnels des services, les livreurs, les artistes, les scientifiques et bien d'autres) qui ont assuré la survie d'autres personnes et ont agi pour maintenir notre espoir en vie.

Nous pouvons décharger sur ce que cela a été de faire toutes les activités de Co-écoute en ligne pendant plus de trois ans.

Nous pouvons parler de notre position sur l'échelle qui va de "je veux désespérément revenir aux événements en face-à-face" à "je ne veux plus jamais y revenir".

Nous pouvons décharger sur nos aspirations à une vie de nouveau "normale".

 

 

NOS SENTIMENTS À PROPOS DES ÉVÉNEMENTS EN LIGNE OU EN FACE-À-FACE

Tous les sentiments qui accompagnent la perspective d'activités de Co-écoute en face-à-face sont les bienvenus pour la décharge ou le plaisir. Par exemple, nous pouvons ressentir du soulagement, de la joie, de l'embarras, de la timidité, de la colère, de la terreur, du désespoir, de la curiosité, de l'impatience.

Nous pouvons ressentir l'urgence d'entrer en contact avec les écoutant∙e∙s en personne, ou nous pouvons être réticents.

Si nous ne nous sommes jamais rencontrés dans un contexte de Co-écoute, sauf en ligne ou par téléphone, l'idée de nous rencontrer en personne peut nous déstabiliser.

Si nous avons noué des relations sur de grandes distances géographiques, nous pouvons être confrontés à la perspective de quitter une classe en ligne avec des personnes dont nous nous sommes rapprochés et de nous orienter vers de nouvelles classes plus proches géographiquement de chez nous.

Certaines classes peuvent choisir d'être "hybrides" (à la fois en ligne et en face-à-face) pendant un certain temps. Cette formule peut susciter des sentiments.

Nous avons la chance de disposer d'une technologie en ligne, telle que Zoom. En même temps, le fait que beaucoup de Co-écoutant∙e∙s ne disposent pas d'une technologie facilement accessible ou fiable souligne une fois de plus les disparités douloureuses de notre monde.

Zoom et d'autres programmes de vidéoconférence en ligne continueront d'être un outil important pour la Co-écoute. Au sein de la Communauté de Co-écoute nous l'avons rapidement utilisé et il a permis à beaucoup d'entre nous de rester en contact pendant une période difficile. Il permet à de nombreuses personnes d'accéder à la Co-écoute, alors qu'elles ne pourraient pas le faire autrement. Il permet d'économiser des frais de transport pour les individus, pour l'environnement et pour nos ressources financières.

SE METTRE D'ACCORD POUR DES RÉUNIONS EN FACE-À-FACE

Nous devons tou∙te∙s définir les conditions d'une réunion en face-à-face en toute sécurité. Nous devons établir une bonne communication avec les personnes que nous avons l'intention de rencontrer, afin de déterminer les types de risques que nous et elles sommes prêts à prendre. Nous devrons tenir compte de l'âge, de la santé, de l'état du système immunitaire et de la vulnérabilité des personnes avec lesquelles nous vivons.

Nous pouvons faire ce qui suit :

Nous pouvons nous mettre d'accord sur la manière dont nous allons interagir ou entrer en contact les un∙e∙s avec les autres pendant la semaine précédant notre réunion.

Nous pouvons nous mettre d'accord sur le port d'un masque si nous nous rencontrons à l'intérieur.

Nous pouvons convenir de ne pas nous rencontrer si nous nous sentons malades d'une manière ou d'une autre.

Nous pouvons convenir de ne pas nous rencontrer si nous avons été exposés au COVID-19 (ou à la grippe ou au VRS [virus respiratoire syncytial, un virus respiratoire courant]) dans les sept jours.

Nous pouvons respecter et suivre l'exemple de toute personne qui doit être particulièrement prudente pour des raisons de santé, pour elle-même, pour sa famille ou pour ses colocataires. Par exemple, nous pouvons accepter de porter un masque, de nous réunir à l'extérieur ou de permettre la circulation d'air ou la purification d'air.

Nous pouvons divulguer entièrement notre statut vaccinal. (À ce stade, être "complètement vacciné" signifie avoir reçu l'un des vaccins COVID-19 les plus récents [bivalents]).

Nous pouvons envisager la sécurité, en dehors du COVID-19. Certain∙e∙s d'entre nous vivent dans des endroits où la violence a augmenté, soit après la pandémie, soit dans le cadre de la vie quotidienne. Nous devrons peut-être rechercher des informations et des points de vue fiables pour déterminer si les réunions en face-à-face valent la peine d'être risquées, par exemple si on utilise les transports en commun.

Nous pouvons consulter notre Personne de Référence de Secteur (PRS) et obtenir leur autorisation. Nous devrons nous attendre à être son et conseillés par notre PRS et notre personne formatrice de Co-écoute, qui sont probablement celles qui connaissent le mieux la capacité précise des individus à penser à eux-mêmes et aux autres. Pour celles et ceux d'entre nous qui se trouvent dans des "pods" (des Co-écoutant∙e∙s qui se réunissent en face-à-face dans des petits groupes pour un atelier Zoom), nous pouvons demander à notre PRS de nommer éventuellement un responsable.

Nous pouvons évacuer les sentiments pertinents. Il peut s'agir, par exemple, de sentiments concernant les inconvénients, la solidarité, l'indépendance, la solitude, la peur de la "contagion", les théories du complot, la croyance en la science, la confiance et la fiabilité.

Wendy Ganz

New York, New York, USA

K Webster

New York, New York, USA

Traduit de l'anglais par Régis Courtin

 


Last modified: 2024-03-06 22:49:10+00