Enseigner une classe de base en ligne
J’enseigne une classe de base en ligne depuis six semaines. Treize nouvelles personnes y participent ainsi que huit personnes chevronnées. La classe a démarré après une initiation en ligne à la Co-écoute qui fut suivie par vingt-huit personnes. Chaque membre de la classe est en lien avec deux Co-écoutant-e-s chevronné·e·s.
Dès le début, j’ai constitué des partenariats pour les mini-séances et les séances hors de la classe. Jusqu’à ce que les nouvelles personnes soient assez confiantes dans le processus et se sentent en sécurité à la fois avec le processus et entre elles, cela paraît être la meilleure façon de faire. J’ai expliqué qu’elles choisiront probablement leur partenaire dans l’avenir. À mesure que la classe gagne en confiance, nous avons commencé à faire mini-séances avec des binômes aléatoires tout en poursuivant les binômes pré-désignés.
Mon assistant·e et moi avons associé les apprenant·e·s avec des personnes chevronnées pour les mini-séances dans la classe et pour les séances en dehors. Les Co-écoutant·e·s chevronné·e·s ont répondu aux questions sur le processus. Chaque semaine, l’assistant·e (qui connaît bien les gens) et moi-même formons les partenariats, en nous assurant que chaque membre de la classe a une possibilité de connexion.
La première semaine, les gens ont échangé pendant dix minutes, et à la troisième semaine les échanges ont duré entre vingt et trente minutes dans chaque sens.
Au cours de la troisième semaine, j’ai associé les apprenant·e·s les un·e·s au x autres pour la première fois dans une courte mini-séance pendant la classe. Les apprenant·e·s feront également des séances les un·e·s avec les autres en dehors de la classe. Chacun·e sera également associé·e à un·e Co-écoutant·e chevronné·e pour une séance plus longue.
À mesure que le temps de séance hors de la classe devient plus long, et que les gens deviennent plus détendus et confiants, certains en invitent d’autres à faire des séances. Chaque semaine, je les encourage à établir le contact entre eux. C’est ce qui se passe.
La plupart des membres de la classe travaillent avec des horaires irréguliers. Pour ceux qui ne pas assister à la classe, je l’enregistre (sauf les démonstrations et les mini-séances) et je leur envoie l’enregistrement.
Après chaque classe, j’envoie aux gens des informations sur le sujet que nous venons d’aborder, accompagnées d’articles et du lien vers le site web de la Co-écoute. J’utilise le Guide pour l’enseignement dans les Communautés pionnières pour m’orienter dans le choix du matériau. Nous avons travaillé en classe sur les restimulations vis-à-vis de la lecture, de la confiance et du travail de Co-écoute.
Pamela Mears
Kingston, Tasmanie, Australie
Reproduit du forum de la Co-écoute pour les personnes formatrices
Traduit de l’anglais par Régis Courtin