Enseigner la Co-écoute à des amis
Ce sont de très bonnes questions, Eric ! [Voir l’article « Agrandir le réseau de Co-écoute en y intégrant des personnes dont nous sommes proches » d’Eric Braxton.]
Tous les amis auxquels j’ai enseigné la Co-écoute ont d’abord déchargé avec moi. Je leur ai proposé une perspective, et à certains moments, je les ai écoutés. Ensuite, je les ai toujours emmenés à une classe — une classe que j’animais, à laquelle je participais ou que j’avais choisie avec discernement.
J’ai pratiqué avec eux avec une certaine régularité. Je me suis efforcée (en général, mais surtout quand ils avaient manqué des classes) de renforcer notre relation en dehors de la Co-écoute, de manière à être bien au clair sur le fait que je tenais à notre relation personnelle et pas seulement à faire en sorte qu’ils intègrent la Co-écoute.
Les classes sont utiles, car les personnes peuvent y tisser des liens, apprendre à décharger et écouter, établir des relations de Co-écoute, etc. Mais je commence par un enseignement individualisé assez poussé : ainsi, quand les personnes participent à une classe, c’est qu’elles le veulent vraiment !
C’est très bien d’avoir des personnes expérimentées dans une classe. Mais vu que ces personnes ont déjà un emploi du temps rempli de séances, il faut qu’il y ait suffisamment de nouvelles personnes pour qu’elles puissent faire des séances ensemble. J’ai remarqué que les Co-écoutant-e-s expérimenté-e-s appréciaient beaucoup de faire des séances avec des nouveaux, mais chaque nouvelle personne doit aussi faire des séances chaque semaine avec au moins une nouvelle personne.
Tresa Elguera
Brooklyn, New York, États-Unis
Extrait de la liste de discussion par e-mail pour les membres
des Communautés de Réévaluation par la Co-écoute